Initiation atelier laine aux lauriers de longvert

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Nos bons plans 15 octobre 2021

4 hectares de pur bonheur, au milieu des alpagas et des moutons au domaine des Lauriers de Longverts à Boussac-Bourg.

Françoise et son mari sont propriétaires de chambres d’hôtes. Déformation professionnelle oblige, ils nous accueillent avec un petit-déjeuner gargantuesque auquel nous n’aurions l’audace de nous soustraire ?.
Après quelques fabuleuses crêpes maison, nous voilà fin prêtes pour rencontrer les pensionnaires.

Françoise nous entraîne vers l’enclos des Alpagas et des moutons. 25 moutons de race se partagent les 4 ha du domaine. Suffolk, racka, pie limousin, mouton des carpates, thônes et marthod. La tonte des moutons se déroule au mois de mai. La laine servira à la confection des écheveaux.

La visite se poursuit jusqu’aux cultures des plantes tinctoriales qui seront utilisées pour colorer la laine.

L’atelier d’initiation

Nous n’avons que la matinée pour nous initier au travail de la laine. Françoise nous présente les grandes étapes d’un atelier.

Le triage

Après la tonte vient le triage.
On sélectionne les plus belles toisons pour les débarrasser de toutes ses impuretés.

Le dégraissage

La laine va tremper dans une eau à 55° avec du savon de Marseille (ou du fiel de bœuf). Il lui faudra 2 trempages pour être dégraissée avant de sécher à l’air libre, à l’abri du soleil et bien à plat.

Françoise nous explique qu’il faut manipuler la laine avec beaucoup de précaution pour ne pas la feutrer.
La coloration rouge s’obtient avec de la racine de garance.

L’écharpillage :

Si la laine est trop dense, comme ici pour notre atelier où l’on utilise de la laine de racka, il faudra l’écharpiller. On écarte les fibres pour en faire des flocons et ôter les impuretés.

Le cardage :

Le cardage est l’opération qui consiste à faire de la laine une nappe. En la peignant, cela permet également de faire tomber les dernières impuretés.

Le filage et le tissage

Avant de clore notre mini formation, Françoise nous laissera nous essayer à la fileuse. Tout est une histoire de synchronisation. Une fois que l’on a pris le coup, c’est parti. Nous terminerons par un petit tour sur le métier à tisser où là encore il s’agit de bien synchroniser ses gestes. Au final, un jeu d’enfants !